Un bento bourratif aujourd'hui:

En haut:
- Des raviolis avec miettes de thon à la tomate

Pour le dessert:
- Muffins aux pommes
- Céréales riches en fibres dont je taierai le nom que vous aurez deviné...

Les céréales riches en fibres pour faire passer le tout!

De délicieux raviolis végétariens au menu du jour.

Sorry pour la qualité des photos, ces dernières ont été prises très tôt ce matin.

En haut:
- Raviolis végétariens saupoudrés de parmesan

En bas:
- Compote
- Gâteaux au thé matcha (miam!)

S'il y a bien un ingrédient que j'apprécie particulièrement dans les gâteaux (mais pas tellement à boire en fait...), c'est, vous l'aurez remarqué... Le matcha.

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Le matcha (抹茶, matcha, prononcé au Japon [mat.tɕa]), occasionnellement écrit maccha, est une poudre très fine de thé vert moulu, qui a été broyé entre deux pierres. Il est utilisé pour la cérémonie du thé japonaise et comme colorant ou arôme naturel avec des aliments tels que le mochi, les soba, la crème glacée au thé vert et une variété de wagashi (和菓子, des pâtisseries japonaises). La région la plus réputée pour son matcha est Nishio, dans la préfecture d'Aichi ; le matcha de Nishio est appelé Nishiocha.

Le matcha est généralement assez cher comparé à d'autres formes de thé, bien que son prix dépende de sa qualité. Il peut être difficile à trouver hors du Japon, comme peuvent l'être les instruments utilisés traditionnellement pour le préparer et le consommer.

Préparation :

Le matcha doit être tamisé avant d'être mélangé à l'eau.
On utilise à cette fin des tamis spéciaux, généralement en acier inoxydable, au maillage serré, et incluant un réceptacle provisoire. Pour faire passer le thé à travers le tamis, on peut utiliser une spatule de bois spéciale ou placer une pierre polie sur le tamis et le secouer doucement.

Si le matcha doit être servi lors d'une cérémonie du thé, il doit alors être placé dans une petite boîte à thé spéciale. Le cas échéant, on peut verser le contenu du tamis directement dans le bol à thé.

Une petite quantité de matcha est placée dans le bol, traditionnellement en utilisant une écope en bambou appelée chashaku (茶杓), et une petite quantité d'eau non bouillante est ensuite ajoutée. La mixture est alors fouettée en utilisant le chasen (茶筅), un fouet traditionnel en bambou, jusqu'à l'obtention d'un liquide de consistance uniforme, sans grumeau. Idéalement, aucune trace de poudre de thé ne devrait subsister sur les bords du bol. On estime traditionnellement que 40 g de matcha donnent 20 bols de usucha ou 10 bols de koicha.

Du fait de son goût légèrement amer, le matcha est traditionnellement servi accompagné d'une petite sucrerie, que l'on laisse fondre sur la langue avant de boire le thé, ou dont on croque un bout avant chaque gorgée (la cérémonie prescrivant de boire son bol en trois fois). Au Japon, il est bu sans sucre ni lait ni ajout.

Autres utilisations :

Le matcha est maintenant un ingrédient courant dans les sucreries japonaises. Il est utilisé dans le kasutera, les manjū et le monaka, comme garniture pour le kakigori, comme boisson mélangé avec du lait et du sucre, ou en matcha-shio (une préparation qui peut accompagner le tempura). Il est aussi utilisé comme un arôme pour parfumer des chocolats, des bonbons, des gâteaux (cookies, puddings…) ou des crèmes glacées.

Source (texte & image) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Matcha

Un bento bien bon aujourd'hui:

A gauche:
- Vermicelles de riz
- Légumes sautés façon Wok
- Coriandre fraîche

A droite:
- Céréales aux fibres avec minuscules boules de quinoa soufflé pour la déco
- Gâteaux maison au matcha/airelles + un au chocolat

Avec les événements actuels au Japon, cette année 2011 ne célèbrera pas une tradition chère aux nippons:

Le Hanami, ou fête des cerisiers en fleurs est très populaire au Japon, elle symbolise l'arrivée du printemps mais aussi  le début de l'année fiscale, scolaire et universitaire. Dès le mois de mars, on surveille attentivement l'éclosion des premières fleurs de cerisier (sakura), y compris dans les média. L'île d'Okinawa, au sud de l'archipel est chaque année la plus précoce et démarre le front de floraison des cerisiers qui arrive en général à Tokyo début avril.

Hanami signifie littéralement regarder les fleurs, et c'est effectivement l'objectif de cette célébration, se réunir sous les cerisiers en famille ou entre amis.

C'est une occasion exceptionnelle pour les Japonais d'échapper pour quelques instants à l'oppressant conformisme social. On pique-nique, on rit, on danse et on boit beaucoup de bière et de saké. D'ailleurs, ça finit souvent en beuverie et chaque année on déplore des morts dues à une absorption excessive d'alcool.

A Tokyo, les meilleurs emplacements sous les cerisiers sont réservés par les entreprises pour leurs employés ; les nouveaux venus sont en général désignés pour faire le pied de grue toute la journée pour « garder » le lieu où se déroulera la fête dans la soirée. Et comble de la détente, il est exceptionnellement permis de s'adresser à un supérieur sans mentionner son titre hiérarchique...

Il existe un hanami des abricotiers, répondant au même principe, bien que moins populaire. Cette alternative est plus prisée des personnes, souvent un peu plus âgées, ne cherchant pas dans cette fête un prétexte à la débauche !

Source: http://benoot.com/japon/hanami-fete-des-cerisiers

Début février, chaque année depuis 1950, les gens s'affairent à Sapporo, au Japon, autour de grands géants placides. Il s'agit de sculptures de glace qui ont pris de la hauteur avec les années. L'idée d'organiser un tel festival s'inspire d'un évènement similaire qui avait lieu dans une école primaire.

Lors de la 1re édition, des collégiens et lycéens réalisèrent des statues. Un concours de chansons y était organisé, une parade à ski et du tumbling, ce sport où on doit enchaîner une série de sauts sur une piste rebondissante. Un concours de danse était planifié, mais il a dû prendre fin au bout de 30 min, car les participants glissaient sur le verglas et cela devenait quelque peu dangereux. Même chose pour une projection cinématographique qui était prévue et qui a été interrompue, car l'écran était sans cesse renversé par les passants qui dérapaient.

Mais il faut croire que tout cela a contribué au charme de cette manifestation qui fut reconduite l'année suivante, avec l'aide de la ville. Au tout début, les sculptures ne dépassaient pas 7m, mais au fil du temps, les techniques évoluant, elles purent atteindre 15m.

En 1959, les habitants des régions alentours commencèrent à s'intéresser à ce rassemblement. En 1972, l'année où Sapporo est organisatrice des Jeux Olympiques, des touristes du monde entier découvrent ce beau festival. L'année 1974 voit la création d'un concours international ouvert à des villes étrangères.

Désormais, des engins mécaniques sont utilisés pour la construction des sculptures gigantesques, dont certaines représentent des personnages de dessins animés, des figures mythiques ou des animaux.

Source: http://benoot.com/japon/festival-de-la-neige-de-sapporo
Image: http://www.snowfes.com/

Le bento "Animaux de la ferme"!
Le genre de bento que l'on n'ose pas manger: "Par qui vais-je commencer? Voyons voir le moins mignon... Mouais, celui-là. Par où croquer pour ne pas le faire souffrir?..." Bref!

Le cochon, le lapin et le poussin (oui, bon, je lui ai fait une crête pour qu'il se sente mieux!) sont fait de riz gluant coloré ou pas, avec dessus du fromage ou des morceaux de nori, c'est selon...

Voici un bento inspiré d’un conte traditionnel européen bien connu : Les Trois Petits Cochons !

Les cochons reposent sur des feuilles de sucrine. J’ai teinté le riz avec du colorant alimentaire rouge, et fait les yeux/bouche avec du nori, et les oreilles/groin avec du fromage.

J'ai eu pour Noël un superbe livre sur les... Bento! (J'vous jure!) Il est largement orienté sur les charaben donc magnifique à feuilleter... et il donne vraiment envie de s'y mettre!
Moi qui n'ai plus le temps d'en faire ces dernières semaines, ça me procure beaucoup de plaisir de compulser Délicieux Bento (auteurs: Crystal Watanabe & Maki Ogawa) et me donne envie d'ouvrir le frigo et... en avant les bento!

Je vais faire court: l'analyse très complète que fait Fluffy correspond tout à fait à mon point de vue.
Promis, je teste bientôt les recettes!

Pour finir: Superbe! Merci Sœurette! ;-)

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Présentation de l'éditeur : « Les BENTO, ce sont ces sympathiques boîtes à repas dont l'idée vient tout droit du Japon. Des boîtes devenues un véritable art de vivre. Le principe : composer un menu parfaitement équilibré avec des céréales, une viande ou un poisson ainsi qu'un dessert que l'on met en scène dans une "lunchbox". Et c'est évidemment mieux quand c'est joli ou kawai (mignon) comme disent les Japonais. Ce livre vous propose une soixantaine d'idées de BENTO à réaliser en toutes circonstances, avec les astuces techniques permettant de réussir vos compositions. Effet garanti ! »

Détails sur le produit :

• Couverture : souple à rabats
• Broché : 142      pages
• Editeur : City      Editions (25 août 2010)
• Langue :      Français
• ISBN-13 :      978-2352884460

Si ça vous branche, vous pouvez voir s'il est dispo d'occasion:

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Un bento avec deux boulettes énormes de riz au sésame noir. Impossible à finir!

(La photo est horrible, sorry!)

Je ne sais pas avec quoi ils teintent le sésame noir (je crois que je ne préfère pas savoir, d'ailleurs...) mais la couleur ne tient pas bien. Dès le lendemain, ça fait de minuscules auréoles, comme si le sésame était déteint.